CHRONIQUE DIRTY DEEP

DIRTY DEEP
UPSTREAM SHAKE
Junk Food Records
(Chronique publiée dans le Blues Magazine N° 114)


Cela fait plus de deux décennies que Dirty Deep nous distille son Heavy Blues, que ce soit en solo, en duo ou en trio. Et cet EP ne déroge pas à la règle en nous offrant six titres dans la pure lignée de leur répertoire, en commençant avec une rythmique bien lourde, façon Canned Heat, “Black Coffee, qui annonce de suite l’ambiance générale de cet Upstream Shake.
Un second titre dans la même lignée vient nous confirmer tout le bien que l’on pense de cette formation, avant de prendre un petit virage acoustique avec “Thirst, sur lequel on retrouve les influences notables de Victor Sbrovazzo. S’en suivent deux titres sur lesquels on devine les prémices de la frappe impressionnante de Geoffroy Sourp que l’on a l’habitude de voir lors des concerts, John Bonham ayant sans aucun doute servi de modèle, ainsi que le jeu de basse tout aussi étonnant en live de Adam Lanfrey.
Le trio referme cet album au son du résonateur, à la façon d’un Robert Johnson des grands jours. Upstream Shake fera donc le bonheur des amoureux du ce Blues puisé aux sources et revisité de façon très moderne.
Une vraie réussite à conseiller sans réserve !
 
Alain Hiot.
 
Track List :
01 – Black Coffee
02 – My Neighbor
03 – Thirst
04 – Words In A Bottle
05 – Try Hard
06 – Spice It Up
 
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